Le drone est un aéronef télécommandé, sans pilote à bord, qui peut embarquer une charge utile qui lui permet de réaliser des missions diverses et variées de : surveillance, renseignement, cartographie, transport, photographie, vidéo…
Son usage est décliné dans les différentes sphères économiques et de plus en plus pour le grand public pour du loisir.
En effet, dans le secteur de la livraison et la logistique des sociétés se sont organisées en véritables lobby pour exploiter en zone rurale des livraisons de certains produits.
Les médias se sont intéressés à ce petit aéronef pour exploiter des images du ciel à moindre coût.
Le secteur de l’agriculture n’échappe pas à cette avancée technologique et du bénéfice de l’utilisation de cet outil volant pour identifier des parcelles mal irriguées ou devant être traitées contre des nuisibles.
Le BTP a vu rapidement le bien fondé de l’utilisation d’un drone sur des chantiers notamment pour recueillir des informations tout au long de l’évolution de ce dernier. Et pour tous les corps de métiers participants l’élaboration d’un bâtiment.
Le secteur de la sécurité utilise déjà des drones pour des opérations de surveillance et de sécurité de zones sensibles. Le public comme le privé s’est organisé pour l’utiliser pour une meilleure protection des biens et des personnes.
Dans le domaine militaire les avancées sont grandissimes. Certains films nous le montrent notamment « Eye in the Sky » réalisé par Gavin Hood ou « Drone » de Jason Bourque.
Dans le domaine du loisir, le grand public a aujourd’hui un vaste éventail de produits performants à des prix qui sont devenus de plus en plus accessibles. L’exploitation de cet objet volant permet la réalisation de photographies insolites et des vidéos en qualité 4K. En 2016, les deux premiers fabricants étaient Chinois et Français.
L’utilisation d’un drone contraint son télé-pilote a une obligation de respect de la réglementation en vigueur.
L’utilisateur d’un drone doit veiller à ne pas mettre en danger les personnes et les véhicules à proximité. Le télé-pilote doit respecter les hauteurs maximum de vol. Pour des éventuelles prises de vue, il doit respecter la vie privée des autres. Et, in fine, il doit être assuré pour la pratique de cette activité.
Cette règlementation est quelque peu différente qu’il s’agisse d’une pratique de loisir ou dans le cadre professionnelle.
L’usage d’un drone de loisir est décrit par la Direction Générale de l’Aviation Civil (DGAC) dans les 10 préconisations suivantes :
Les fédérations d’utilisateurs ainsi que la commission nationale de l’informatique et des libertés sont également des sources d’informations utiles.
Arrêté du 17 décembre 2015 utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord.
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/12/17/DEVA1528469A/jo
Arrêté du 17 décembre 2015 conception des aéronefs civils qui circulent sans personne à bord, aux conditions de leur emploi et aux capacités requises des personnes qui les utilisent.
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/12/17/DEVA1528542A/jo/texte
Le développement des drones civils a connu une évolution rapide. Dès 2012, la DGAC a mis sur pied un cadre réglementaire afin d'assurer une exploitation de ces appareils en toute sécurité dans le cadre d'usages professionnels.
Il doit documenter son activité et la façon dont il satisfait à ses obligations règlementaires dans un manuel d’activités particulières (MAP) qu’il tient à la disposition des autorités en cas de contrôle.
Les télépilotes doivent détenir un certificat d’aptitude théorique de pilote d’aéronef habité et l’exploitant doit s’assurer de leur compétence pratique. Pour les opérations les plus complexes (hors vue à grande distance), les télépilotes doivent détenir une licence et une expérience minimale de pilote d’aéronef habité.
La règlementation fixe des dispositions relatives aux aéronefs télépilotés et aux conditions de leur utilisation qui visent à assurer la protection des tiers au sol et des autres usagers de l’espace aérien
Afin d’assurer la protection des tiers au sol :
Responsabilité civile professionnelle
Contrat N° 127 098 854